Saturday, March 30, 2019

Dans l’oeil d’un cyclone... ‘JE SUIS’ y est...




Dans l’œil d’un cyclone - ‘JE SUIS’ y est!

IL est au centre de l’oeil de touts cyclones.
Ancrons nous dans la prunelle de Son oeil.
N’ayons pas peur... IL sait ce qu’IL fait...

La maison tremblait. Les portes et fenêtres poussaient des cris. Ils étaient tantôt aigus tantôt graves dépendant de la direction du vent dans leurs encadrements. 
Les larmes coulaient à flot, à grosses gouttes le long des vitres en pleurs. 
Et sans pitié le vent s’acharnait a gifler la face de la petite  maisonnette en tôle ondulée.
Devant ce spectacle désolant et terrifiant les arbres courbés l’échine. Penchés ou accroupis ils auraient aimé pouvoir se sauver. Ils cherchaient en vain à fuir les rafales qui les dépassaient tout en les aplatissant au sol. 
Toujours sans pitié, les coups de vent et la pluie cinglante s’acharnaient à tailler et à arracher leurs chevelures verte. Pauvre beaux arbres si vite défigurés! Et désormais nous ne goûterons pas aux fruits qu’on avait reluqués. Ils seraient tous une mémoire d’hier qui serviraient dans quelques jours à nourrir les insectes et le sol.
Le vent, qui se fortifiait heure par heure, semblait prendre un inlassable plaisir à se remplir le ventre des branches et des feuilles de ses victimes. Cette tempête tropicale intense dévorait par bouchée gargantuesque tout ce qu’elle trouvait à mordre, secouer et engloutir sur son passage.
Avec chaque grosse gorgée de chevelure et de branches décapitées et consommées, le vent bien nourri et soutenu soufflait et la maison tremblait de plus en plus fort. Les portes et fenêtres hurlaient à craquer, les larmes ruisselantes le long des vitres s’infiltraient entre les fentes des portes et fenêtres semblant vouloir inonder la maison et la faire sombrer sous le paysage sombre pour la noyer mais la mettre à l’abri de la tempête.

A genoux et implorant Dieu, je concevais qu’un cyclone n’a de sens que pour nous faire prendre meilleure connaissance de tout ce que Dieu seul sait et peut créer... Un cyclone inclus. 
Les deux genoux au sol, sans peur, je m’inclinais devant la Puissance infinie de notre Créateur qui m’offrait un spectacle d’une ampleur et d’une magnificence inimaginable, par ceux qui ne l’on pas vécu. 
Tout en essayant de comprendre et d’estimer la force des rafales successives et sans relâche, je me demandais qui oserait ne pas croire en Dieu et en Ses œuvres. Comment quiconque qui aurait été témoin de la puissance d’une pareille tempête, pourrait refuser de mettre toute sa foi dans Celui la même qui a tout créé? Le bon comme le soit disant mauvais. Lequel soit disant mauvais qui fini toujours par les desseins de Dieu être: « Un Mal pour une multitude de Bien. »

Peu après avoir questionné l’impossible incrédulité de quelqu’un d’oser douter, Dieu a voulu me laisser savoir qu’Il m’avait entendu. Et que nul ne devrait douter de Sa proximité et de Son amour de tout instant.

Pendant tout ce temps, autre que le bruit du vent et de la pluie contre la tôle ondulée et les vitres, je n’entendais rien d’autre. Pas un mot, pas une nouvelle, pas d’électricité, pas de radio, aucun moyen de communication... Même pas avec les voisins. Ni eux, ni moi, on ne pouvaient plus ouvrir nos portes l’un à l’autre, de peur que le vent nous emporte avec le contenu de notre maison.

Bien entendu le silence verbal devenait très parlant, pesant et quelque part très désespérant. Après trois jours et deux nuits et demie de tumulte  incessant causé par le vent et la pluie, j’étais mûre pour n’importe quelle forme de distraction. Il me fallait me changer les idées qui, malgré les chapelets et prières habituels, devenaient aussi sombre que le paysage autour de la maisonnette.

Dans le noir je prenais mon téléphone Huawei E6 tout neuf et je décidais de rechercher mes options d’applications. Je découvrais alors que mon téléphone était muni d’une radio FM qui pourrait m’unir au monde extérieur. Et bien, voilà dès que je réussissais à l’allumer, la chanson qui jouait me laissait savoir que Dieu, Lui, IL était resté à l’écoute. IL entendait ma prière, IL reconnaissait mon désir de communiquer. IL désirait m’unir a Lui en s’unissant à moi. Je n’étais plus seul. Je comprenais que Dieu était présent au milieu de l’oeil du cyclone a 70 kilomètres de Rodrigues tout aussi bien qu’IL était à mes côtés dans la maisonnette fouetté par la tempête. IL me gardait présent au milieu de la prunelle de Son œil. IL me voyait et IL voulait que j’aide à le rendre plus visible à tous et à travers n’importe quel élément. Dieu me conseillait immédiatement quoi faire à travers les paroles de la chanson. Il me laissait savoir que durant les cyclones qui traversent nos vies. ni la pluie ni le vent ne pourraient éteindre la lampe qu’IL a allumée dans chacun des coeurs de Sa création dès le moment de notre conception.
Il me disait alors: « Tiens ma lampe allumée. »

Un cyclone avec des trombes d’eau et des vents de 180 kms/heure ne pourrait éteindre ma lampe. Dieu était la pour m’étreindre dans ses bras et m’abriter dans Son Sacré Coeur.

‘Joaninha’, était le nom de ce dernier phénomène. Il s’était momentanément approché de nous. Sa vie ne durerait que quelques jours mais sa mémoire durerait pour toute ma vie. 

En même temps ‘JE SUIS’, Le Dieu qui est me montrait qu’IL est toujours proche de nous pour et par tous les temps.

Un cyclone peut nous faire du tort. Un cyclone peut nous conduire à une révolte, engendrée par notre orgueil et nous faire maugréer contre Dieu que nous cherchons alors à maudire et blâmer en blasphémant contre Lui.

Un cyclone peut nous faire du bien. Un cyclone peut nous conduire à une humble appréciation de la puissance infinie de Dieu. De Son omniprésence et de L’omniscience par quoi IL peut et veut tout créer pour notre bien ultime. Plein d’amour pour Celui qui est Amour, nous nous inclinons alors devant Lui de bon gré pour le bénir et Lui demander de nous bénir avant, durant et après tout cyclone qui balaye notre vie.

Combien de différents cyclones nous balayent durant notre vie?
Certains cyclone nous salissent, nous écrasent et brisent et re-brisent même les précieux vases qui ont contenu les périodes variées de notre vie. Une vie que, par l’amour de Dieu, nous avons toujours pu et su nous reconstruire après n’importe quel cyclone... Par le grâce de Dieu...
Certains cyclone nettoient sur son passage. Leurs grosses marées drainent les marécages de leurs vase. Ils purifient l’air. Ils nous aident à découvrir une nouvelle ère de vie.

Même si et quand les dégâts causés par sa trajectoire pourrait chercher, si nous nous éloignons de Dieu, à réduire la beauté de l’être que nous étions tout en faisant disparaître certains des avoirs accumulés durant nos vies.
Ainsi d’un tel cyclone, nous pouvons en avoir envie.

Car, Dieu, merci, la vie tout comme tout cyclone ne s’arrête jamais pour longtemps dans une aire de stationnement. La vie bouge. La vie est toujours en marche. La vie comme un cyclone suit la trajectoire qui lui a été déjà tracée par Dieu avant même sa conception. La vie monte toutes les marches de La Croix de Jésus et de la gloire de Dieu le Père pour que guidé par le Saint Esprit nous atteignons le firmament, ou notre vie durera éternellement.

Laissons nous donc être heureusement transporté par la variété des cyclones dont Dieu sait que nous avons besoin et avec lesquels IL décide de meubler nos vies. Prions Lui seulement de tenir notre la lampe allumée pour mieux discerner Sa Voie.

Avec foi, espoir et charité, attendons le lendemain de chaque cyclone impatiemment pour découvrir ce que le calme qui suivra la tempête nous réservera. Pour sûr, de tout temps Dieu s’est assuré de faire le calme suivre la tempête.

Donc, en toute nuit cyclonique, laissons le sommeil nous endormir à tout ce qui nous nuit. Confiant qu’un cyclone est toujours unique. Qu’il n’a ni un ni six clones. Laissons le repos et la nuit remplir de paix, et de calme le reposoir d’amour que Dieu a mis en notre coeur. Près de Dieu et avec et par Lui notre réveil sera toujours une merveille.

Aimons tout... Rêvons à tous les cyclones qui ont balayé notre vie. Aimons les. Ils sont tous bons car ils sont les envoyés de Dieu qui nous aime, qui veut parfois nous briser, pour mieux nous reconstruire, parfois nous laisser être salis, parfois être balayé, nettoyé pour être plus prêt et plus propre pour Le recevoir. 

Alors, même si et quand nous, nous trouvons au centre de n’importe quel cyclone, rappelons nous qu’il est invariablement bon. Qu’il ne saurait être autrement puisque créé et permis par la Sagesse et l’amour de Dieu.

2019 a vu Gelena, un jour, Joaninha, un autre jour, un cyclone hier, un cyclone aujourd’hui, un cyclone demain. Dieu seul sait...
Il seront tous suivis par le même calme intense qui se trouve toujours au cœur de l’oeil de la tempête. C’est de cette œil d’un calme  imperturbable que Dieu voit et contrôle la trajectoire de toutes vies, courtes ou longues, mouvementées ou paisibles, stationnaires ou mobiles.

Aujourd’hui Joaninha est parti. Dans ce qui fut son œil tout comme dans l’environnement où il fut enterré, le calme absolu est revenu. ‘JE SUIS’ y est. 

Peu importe les conditions climatiques extrêmes externes, plaçons nous et restons toujours à l’intérieur de la prunelle de l’œil de Dieu. Calmement, paisiblement et profondément aimant, IL voit tout. IL  nous entourent constamment de, Sa Paix et de Son Amour.
Merci mon Dieu pour un cyclone de plus dans ma courte vie ici-bas.
Amen.


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