Tuesday, March 12, 2019

Fernand Leclezio: « Je t’aime beaucoup, beaucoup... » Moi aussi je t’aime beaucoup.


Fernand, Fernand, Fernand, Fernand, Fernand Leclezio III.

Saint, Sain, Saint, Sain est ton nom dans le Sein de Dieu.

Fernand Leclezio est notre père qui est aux cieux avec notre Père et avec Marie notre Mère et Marie Alice, notre mère.

Fernand est leur fils à tous les quatre. 

Fernand est le beau frère de Wendy qu’il adorait et qui l’adorait.

Fernand est le beau frère d’Eve qu’il adorait et qui l’adorait.

Fernand est notre frère biologique.

Fernand est le frère charismatique de tous.

Fernand était le neveu bien aimé de ses oncles et tantes.

Fernand est l’oncle bien aimé de ses filleules, neveux et nièces ainsi que de ses petits neveux et nièces et une arrière petite nièce connaîtra Fernand à travers ses histoires qui lui seront racontées  et qui le survivront pour de nombreuses générations à venir.

Fernand a été le fils exemplaire de papa et de maman, veillant sur eux à Maurice, en Afrique, au Canada, en Amérique et bien sûr pendant de nombreuses années à Genève en Suisse.

Pour plaire et être aux côtés de ceux qui avaient besoin de lui, Fernand ne s’épargnait aucun effort. 

Ainsi Fernand considérait normal de prendre l’avion à Genève pour passer deux jours à Maurice pour aller voir son bon ami, l’ex premier ministre de Maurice, l’honorable Docteur Navinchandra Ramgoolam. 

Grâce à Fernand et son dévouement sans réserve envers autrui, Fernand a su et pu aider Wendy, sa belle sœur à aller en France assister au mariage d’un des filleuls de Fernand.

Pas drôle que notre tante Laurence Leclezio faisait un jour une des plus belles remarques que j’ai entendu concernant Fernand. Tante Laurence lui disait: « Tu vois Fernand, ton papa a créé les plus grosses entreprises de Maurice de son temps. Ton papa a été bien dévoué envers toute sa famille, ses amis et ses employés. Mais toi Fernand, tu es sa plus belle création. Car toi, Fernand, avec ton esprit d’amour, de dévotion et d’humilité tu nous dépassent tous.

Fernand, de ton vivant, la maladie a tenté, durant ces dernières années de te diminuer à tes yeux et aux yeux de tes proches, de tes voisins et du public en général. 

Aujourd’hui, enfin délivré de tes tremblements essentiels et constitutionnels qui avaient tant fait pour limiter ta liberté d’actions, Fernand, avec la force de ta foi tu as enfin pris ton essor dans le firmament où se trouvent nos familles et amis qui nous attendent tous tour à tour. En t’en allant avec courage vers l’inconnu, tu laisses derrière toi un souvenir à jamais imposant.

Dieu a choisi de te libérer de la maladie qui avait essayé de t’emprisonner. Dieu t’a aussi libéré des préjugés des gens qui te considérait limité.

Fernand, je n’ai pas ta mémoire et je ne me rappelle plus qui me disait récemment qu’il fallait comprendre que Fernand connaissait des limites.

En effet, Fernand les limites de tes capacités cérébrales dépassaient de loin le degré compréhension limitée de plus d’un. Les ‘limites’ de ton amour pour tous s’étendaient à l’infini. 

L’incompréhensible pour nous, les communs des mortels était le facilement compréhensible pour toi notre cher Fernand, un mortel peu commun.

Fernand, de par ton génie inouïe et unique, tu étais un humble humain capable de se transformer en un bottin téléphonique international et un calendrier perpétuel ambulant. 

Combien de fois ai-je dit il faut demander à Fernand le numéro de téléphone de x y z? 

Tu les connaissaient tous instantanément par cœur. Et ce de par le monde incluant le code du pays et de la région!
Combien de fois Fernand, tu nous as donné avec le plus grand des naturels, la date d’anniversaire de x y et z?
Et qui plus est, Fernand, tu pouvais même citer le jour de la date d’anniversaire de x, y ou z, il y a 5, 10 ou 15 ans de cela!!!

Sur vérification, Fernand, tu avais toujours raison!
J’etais si, si fier de toi quand tu épatais les gens qui te demandaient alors:
« Mais Fernand, comment tu arrives à calculer ça? » Fernand, tu répondais humblement: « Par ce que je sais! »
Fernand: Tu sais pour sûr maintenant qui sont les limités qui ne le sont pas?

Avec les secrets contenus dans tes petits oreillers, aussi connu confidentiellement comme ‘les petits’, Fernand tu emportes avec toi les secrets de tes horizons illimités.

Gloire et Merci à Dieu de t’avoir créé. S’il te plait, continue à veiller sur nous d’en haut et aide nous à nous libérer aussi de tous ceux qui nous jugent mal, qui nous ignorent et qui cherchent à nous amoindrir ici-bas. 

J’attend impatiemment de venir te rejoindre pour continuer à grandir dans ta lumière à tes côtés. Fais que même ton ombre passe au-dessus de moi de nombreuse fois. 

Car en Dieu et toi je mets ma foi.

Car ta lumière reflète celle de Dieu.

Autrefois, tu aimais souvent dire: 
« Never above you. Never below you. Always by your side. »
Dorénavant j’aimerais toujours te dire: « Stay always above me. Stay always by my side as I stay always below you. »

For, from now on, you have the ability to be omnipresent at all levels.

Merci Fernand d’avoir été l’être que tu as été, est, et resteras pour toujours.

Fernand, Fernand, Fernand, maintenant que tu as franchi ton dernier horizon, attends et prépares notre arrivée dans l’au-delà avec le même amour dont tu nous as toujours entouré.

Entretemps, continuons à nous appeler au réveil vers 5:30 tous les matins et au coucher vers 21:30.

Comme d’hab, avec ton bon cœur, continues à m’excuser et me pardonner instantanément si et quand je fais du retard pour t’appeler et si et quand je suis pressé le matin et fatigué le soir et que je ne prend pas ce temps si important pour te parler aussi longuement que tu le désirerais.

Dorénavant, de là où tu es, et de là où je suis à n’importe quelle heure, prenons plus de temps pour se parler.

Je sais que toi tu seras toujours à mes côtés pour m’écouter, me parler et me conseiller... Merci!

Merci aussi de nous avoir tant appris sur un amour pur et dénudé de toutes prétentions.

Au lieu de te dire adieu, je préfères te dire Avec Dieu, restons unis ensemble.

Merci... Ton pti frère qui a son tour maintenant est forcé de te dire: 
« Eh bien, ça va, comme si comme sa - Doucement, doucement » tout en continuant à avoir pour toi une admiration et un amour sans réserve.

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