Sunday, June 17, 2018

EXTENSION - ASCENDANTS - DESCENDANTS.



15 Juin 2018 - 82eme Anniversaire de Mariage 
de Papa et de Maman

Soleil levant ou soleil couchant,
Ascendants ou descendants,
Aurore ou crépuscule,


Feu qui fut ou feu qui est

Une lumière qui s’allume ou une qui s’éteint?Un papa, une maman d’hier ou d’aujourd’hui?
Arbre vert ou arbre sec?
C’est la mort ou c’est la vie?
Tout ce que je sais, c’est que
Dans le présent, je suis une extension 
D’un passé qui s’étend exponentiellement dans le futur
Dans le seul but d’arriver au TOUT.

Là, dans cette tombe ou ce caveau, git mon ancêtre, ou un parent, ou 
un ami ou un inconnu... 

Cette tombe ou ce caveau me rappelle la vie d’un feu qui fut. 

Cette tombe ou ce caveau me fait penser au vécu de ce décédé. Alors, je prie pour lui. Je le fais près de sa tombe ou de son caveau, ou même, chez moi en regardant une photo de cette demeure finale, d’où, un jour, il ressuscitera.

Mon ancêtre, mon parent, mon ami ou cet inconnu a cru fermement durant sa vie sur la terre en ce que son église Catholique lui a 


enseigné de tout temps: Sa résurrection à l’intérieur de sa dernière 
demeure sur terre et à la vie du monde à venir!


Ancien testament: 2 Macabées 7:23

« Dieu, le maître de la vie et de la mort, les ressuscitera... »

Nouveau testament: Marc 11:17 

« Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations par toutes les générations! »

Ascendants, reposez vous dans votre cimetière. C’es un lieu de prières. Soyez en paix et en toute tranquillité en ce lieu sacré jusqu'au jour de votre  résurrection dans la lumière d’un nouveau jour 
qui sera éternel.

Avant de nous offrir leurs adieux, les édifices que nos ancêtres ont érigés témoignent de leur foi en Dieu.

De nos jours, n’y aurait-il pas un manque palpable et grandissant de respect et de foi dans la nouvelle vie à venir pour nous et nos 
ascendants? 


Et pourtant, la bible ne publie-t-elle pas l’importance du respect que les descendants doivent avoir envers leurs ascendants?


Les enseignements qu’Abraham et que Joseph nous ont laissés, ne sont-ils pas un modèle à suivre de tout temps?

Nos ancêtres nous offrent de belles leçons à retirer d’un passé à la fois millénaire, ainsi que d’un passé tout récent. 

En considérant leurs vies d’hier et la notre d’aujourd’hui, comment pourrions-nous ne pas méditer longtemps sur la beauté du puissant typhon sans sommet qui élève la vie ou du profond tourbillon sans fond qui la submerge? Tous deux servent à recréer et à nourrir la vie, qui, en se renouvelant, nous révèle l’infini.

Comment ne pas contempler la beauté de la répétition permanente 
de la mort et de la vie? De sa naissance à son échéance, de son réveil à son coucher, d’une lumière qui s’éteint pour en rallumer une autre, la vie est de source Divine.


Je crois déjà entendre mon ancêtre, ou un parent, ou un ami ou cet inconnu, me dire très fort de là où il est:


« Vous, nos descendants, conservez notre mémoire vivante. Vous serez les ascendants de demain et tout comme nous, vous aimerez voir vos descendants conserver votre et notre mémoire.


Avec foi, joie, espérance et amour, construisez votre présent et votre futur sur les fondations d’un passé lointain ou récent.

Au fait, nos pierres tombales deviennent les pierres d’angle de notre foi qui est aussi votre foi. Née de l’amour de Dieu pour nous, notre foi vit pour l’éternité. Ces pierres ne doivent pas et ne peuvent donc jamais être rejetées. Cela risquerait d’entrainer peu à peu l’écroulement de notre foi dans l’amour continuel de Dieu.

Aujourd’hui, soyez donc les gardiens des valeurs ancestrales que nous vous avons transmises.

Ainsi, demain vos descendants seront les gardiens de nos valeurs communes. Alors, par extension, l’histoire de nos ascendants, notre 
histoire et la votre seront tissées avec un fil Divin, sans début et sans 
fin.

Nous avons été vos ‘Pierres’ du passé. Maintenant, dans votre vie, nous sommes là pour vous aider à guider et épauler, les ‘Paul’ païens 

d’aujourd’hui. »

Méditons sur la pensée suivante de Mgr. Pierre Debergé:

« Les liens tissés avec Dieu durant cette vie ne disparaîtront pas avec 
la mort. Baptisé dans la mort et la résurrection du Christ, le disciple du Christ ne doit pas déserter le monde mais l'habiter en luttant contre toutes les formes de mort qui le menacent et le défigurent. »

Luttons vaillamment pour entretenir avec foi et espérance notre amour pour toute forme de vie.
Respectons nos feus d’hier. Ils sont nos lumières d’aujourd’hui et ensemble, nous serons les flambeaux de nos enfants de demain!

Le bon Dieu nous a gracieusement et abondamment béni. Il nous a fait don de cinq vies dans la première génération et de 26 nouvelles vies dans la seconde. Ma première épouse est née en Zambie en Afrique. Elle est décédée en Amérique. Elle est maintenant enterrée 
dans le cimetière de Holyrood près de Seattle. Sa présence dans un 
cimetière, où reposent plus de 3000 défunts, m’aide à établir, dans un 
pays étranger, un lien d’amour envers toute forme de vie. 

Un mélange d’ADN spirituel et d’ADN corporel a pris naissance dans 

différents pays et se conjugue au passé, au présent et au futur. 

Par sa nouvelle vie dans un monde nouveau, Wendy est devenue le lien entre l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et le ciel. Elle est aussi le fil commun qui fait le rapiéçage et coud ensemble la mosaïque, entre le ciel et terre, de la vie d’une famille dispersée dans différents pays. Une famille où l’unique Dieu est maître et le seul capable de tout faire disparaître et renaître.

Holyrood m’était à l’origine un cimetière ‘étranger’, à l’étranger.
Depuis 2002, dans notre tradition familiale, un ‘monument’ placé à l’entrée de ce cimetière réunit tous les saints décédés qui s’y trouvent à nos saints décédés partout dans ce monde.




Cette photo est celle de notre petite fille, Wendy. Elle est assise sur la pierre sur laquelle notre foi a été bâtie. Situé à l’entrée de cet immense cimetière, ce monument est aussi le lien immédiat entre trois générations de Leclézio, ma première épouse, Wendy, née en décembre 1942, notre fille Wendy née en Juin 1976 et notre petite fille, Wendy, née en décembre 2001!

Où seront enterrées les futures générations de notre famille Leclézio? Dieu seul le sait.

Tout ce que je sais, c’est que là où nous sommes et où nous serons appelés à être, nous serons toujours reliés par nos liens d’ADN spirituel et corporel. Par notre conviction en notre foi commune et par les mémoires gravées dans la pierre, nos cimetières catholiques sont les gardiens de nos dernières demeures sur terre où repose l’évidence de notre foi en notre église.

Car la bible nous enseigne que le jour de la résurrection, Dieu ouvrira les tombes, les caveaux et les sépulcres de tous ceux qui ont placé leur foi, leur espérance et leur amour en Lui et en la vie éternelle qu’Il nous offre!


C’est pourquoi, nos noms à tous ont été inscrits, non seulement dans ‘Le livre de la vie’ pour l’éternité mais aussi sur la porte de notre dernière demeure terrestre.

Les écritures sont inspirées par Dieu. Fions nous aux écritures dans l’ancien et le nouveau Testament et croyons fermement en l’éternité de la vie.

Ezekiel 37: 7-12

« Je prophétisais, selon l'ordre que j'avais reçu. Et comme je prophétisais, il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et les os s'approchèrent les uns des autres. 8 Je regardais, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût et la peau les couvrit par-dessus; mais il n'y avait point en eux d'esprit. 
9 Il me dit : Prophétise, et parle à l'esprit ! Prophétise, fils de l'homme, et dis à l'esprit : Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent !
10 Je prophétisais, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds : c'était une armée nombreuse, très nombreuse. 12 Prophétise donc, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Voici, j'ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres,


Malaki 3:16

« À cette époque-là, ceux qui craignent Jéhovah parlèrent l’un avec l’autre, chacun avec son compagnon, et Jéhovah faisait attention et écoutait. Et un livre de souvenir commença à être écrit devant lui pour ceux qui craignent Jéhovah et pour ceux qui pensent à son nom. »

Revelation 3:5

« Le vainqueur sera revêtu ainsi de vêtements de dessus blancs et je n’effacerai en aucune façon son nom du livre de vie, (où au dessus de là où il git) mais je reconnaîtrai son nom devant mon Père et devant Ses anges. »

Revelation 20:12

« Et j’ai vu les morts, les grands et les petits qui se tenaient debout devant le trône, et on a ouvert des rouleaux. Mais on a ouvert un autre rouleau ; c’est le rouleau de vie. Et les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux. »

Pour la petite histoire:

Pour mieux comprendre pourquoi je suis si reconnaissant envers Dieu et comment le bon Dieu m’a conduit à avoir tant de respect 
pour la vie éternelle des ‘défunts’, j’aime me remémorer ce qui suit:

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai grandi en voyant et en accompagnant parfois ma maman, d’autres fois mes deux grand mères, ou encore ma grande tante, Simone Leclézio faire la  tournée des cimetières de Maurice pendant plusieurs jours. Cela
se passait religieusement tous les ans aux alentours de la fête des morts et de la Toussaint. 

Il était alors impératif d’aller déposer des corbeilles et des bouquets de fleurs sur les tombes et les caveaux des membres de famille et des amis qui nous sont chers. 

Et, pour bonne mesure, aussi sur quelques tombes dénudées et ayant l’air abandonnées. Certaines étaient même sans croix et sans fleurs et parfois sans nom. Seule une pierre ou un gros corail témoignait de la présence de cet inconnu, disparu sous la terre, mais non appelé à disparaitre de toutes les mémoires sur terre.

Toute la préparation qui précédait ces tournées de cimetières est restée gravée dans ma mémoire, tout comme les noms, certains bicentenaires, que je découvrais gravés dans le solide roc basaltique des caveaux.

Des semaines à l’avance, les jardiniers devaient prévoir pour ces 
tournées de cimetières. Ils devaient préparer les parterres de fleurs variées qui seraient cueillies selon une longue habitude bien établie, pour la fête des morts et la Toussaint.

Plantées, soignées, arrosées méticuleusement, on regardait ces fleurs pousser et grandir. Matin et soir, on se penchait sur les boutons qui apparaissaient. On les mesuraient du regard. Seraient-elles prêtes à temps pour être présentées aux défunts? 
Comme d’habitude, année après année, les fleurs, après quelques semaines de croissance étaient au rendez-vous. Elles étaient prêtes à temps pour être cueillies entre le 29 octobre et le 2 novembre, pour décorer et parfumer les dernières demeures de tous ceux qui sont à la fois tout près et très loin de nous.

Les corbeilles, les vases, les paniers étaient tous lavés ou repeints en avance et alignés pour être soigneusement décorés avec les oeillets de différentes couleurs, les glaïeuls, les gueules de loup, les arums, les anthuriums et les roses blanche, jaune, rose et rouge. 

Et, vu que certaines vieilles filles trouvaient que les arums et les anthuriums pouvaient être considérées comme étant des fleurs indécentes, avant de les déposer sur les caveaux de nos très chers, il fallait que les jardiniers cassent les spadices qui étaient au milieu de ces fleurs! Les vieilles filles ne voulaient ni choquer, ni perturber 
l’esprit des morts en réveillant chez eux de mauvaises pensées.

Une fois les contenants remplis, j’entends encore ma maman demander à Rassool, notre chauffeur, combien de différents contenants pourraient entrer dans le coffre de la voiture. Alors, dépendant de la grosseur des contenants choisis pour la première sortie et des fleurs qu’ils contenaient, ma maman et Rassool décidaient quel serait l’itinéraire des cimetières que nous irons visiter lors de la première tournée. Car plusieurs sorties étaient prévues pour faire le tour de nos nombreux défunts. A commencer, par ordre hiérarchique, par une visite au cimetière de l’Ouest pour décorer et nous recueillir devant le caveau de Francois Leclézio, le premier Leclézio arrivé à Maurice en 1792. 

Photo




C’était des tournées qui s’étalaient sur au moins quatre jours.

Lors de ces tournées de cimetières, en regardant ces tombes et caveaux, mes parents ou mes grand parents et ou ma grande tante me disaient toujours: « Il faut prendre soin de la mémoire de tous. Même de ceux que nous n’avons pas connu. Eux, d’en haut, ils nous connaissent tous, ils nous voient encore et ils nous verrons toujours. Ils attendent que nous les rejoignons tous autour de la table de l’abondance. Symboliquement, en leur offrant ces fleurs que nous déposons sur leurs tombes, reconnaissons le fait qu’ils ont vécu, qu’ils vivent maintenant éternellement et prions pour eux, tout comme eux sont encore capables de prier et d’intercéder pour nous! »

J’ai tellement appris en visitant des cimetières chez nous et aussi dans des pays étrangers. J’ai bien aimé écouter ces morts qui, bien que m’étant parfois ou souvent inconnus, m’adressaient des mots de leurs tombes. Alors que je contemplais leurs noms et les dates, récentes ou anciennes, écrites ou gravées sur leurs dernières demeures, ils me racontaient leur histoire. Ils aimaient être visités, pouvoir parler de leurs maux et de leurs joies du passé, de leurs enfants et petits enfants. Certaines de leurs histoires étaient toutes récentes, d’autres vieilles de plus de deux cents ans.

Et deux cents ans plus tard, leurs os, encore là, arrivaient à me parler très fort et clairement. Leurs voix traversaient la pierre au dessus de là où ils gisaient, dans la poussière à laquelle s’était mélangée leur propre poussière. Leurs restes, sous n’importe quelle forme, sont aujourd’hui sacrés dans la mémoire des leurs, si et quand ils en ont encore sur cette terre. Et, quand ils n’ont pas de survivants, leur mémoire peut quand même rester gravée dans la mémoire de ceux, qui, comme moi, se laissent prendre par leur amour de l’histoire du passé des trépassés et vont visiter même les tombes des inconnus pour les entendre parler.

J’aime aussi aller dans des cimetières pour découvrir si les morts vont me faire pleurer ou me faire rire lorsqu’ils réveillent en moi des souvenirs. Leur histoire est gravée dans la pierre ou tracée par un doigt invisible sur le sable au-dessus de là où ils requiescat in pace. 

Dans le silence de ces lieux sacrés, il m’arrive d’entendre des mots non prononcés par ces âmes qui ne connaissent plus aucun maux. La béatitude de ces esprits qui flottent dans l’au-delà, au-dessus de leurs tombes, est capable de nous charmer, nous les charnels. Nous pouvons percevoir dans le calme ou dans le vent, les notes joyeuses de leurs cantiques d’actions de grâces. Ces cantiques sublimes sont chantés au diapason, et pourtant sans aucun son. Ces esprits émettent des vibrations capables de faire osciller mon coeur entre le calme du ciel par-dessus ma tête et les trépidations de la terre sous mes pieds. Alors, l’extension que je deviens entre mes ascendants et descendants est à la fête du céleste et du terrestre.

Aussi, cette expérience que je partage avec beaucoup de joie devrait suffire à nous encourager d’entrer dans des cimetières sans nous faire prier. Et seulement pour y aller prier, écouter et chanter en silence les louanges de Dieu et de Ses enfants trépassés, en attendant de les retrouver dans le monde de la vie éternelle.

En offrant nos respects à ces morts encore vivants, nous prions et nous leur disons: Merci d’avoir vécu. Merci d’avoir tenu à laisser derrière vous, dans notre vie, un souvenir, à la fois concret et abstrait de votre vie. 

Attellons-nois à préserver dans tous les cimetières la mémoire de tous ceux/ce qui excite notre mémoire et notre désir de prier.

Vive la puissance des morts et de notre dialogue intérieur avec eux, qui qu’ils soient, où qu’ils soient et où que nous soyons!

Cela fait que ces tombes et caveaux de famille érigés par nos ancêtres et parents pour nous inviter à nous souvenir d’eux, servent aussi aujourd’hui de boussole. Nous aimons ressentir que ces tombes et caveaux, aussi inertes que les os qu’ils abritent, peuvent nous transporter et nous diriger mutuellement, nous vers eux et eux vers nous, dans un espace qui ne connait ni distance ni temps. 

Vers le ciel ou vers la terre, les allées venues entre le passé et le présent, entre une forme de vie et une autre, sont immédiats. Elles se font en un clin d’oeil, sans internet, sans bruit, sans fatigue, sans pollution et sans aucun frais par ‘l’éthernelnet’.

Quelle belle union! Quelle communion d’ADN spirituel entre nous en dehors de l’ADN corporel! Quel paisible voyage entre deux âges! Quelle écoute! Quelle entente! Que de nouvelles portes ouvertes par des vies éternelles vers l’Éternel!

Merci, mon Dieu pour Votre constante présence dans nos vies au ciel et sur la terre en attendant d’être tous avec Vous, dans une des chambres que Vous avez prévue et préparée pour nous dans notre demeure éternelle, dans Votre cité.

Au fait, que dit le père Serge-Thomas Bonino, dominicain, secrétaire de la Commission théologique internationale sur la préservation des os et de la mémoire des défunts?

« L’inhumation est d’abord et avant tout la forme la plus idoine pour exprimer la foi et l’espérance dans la résurrection du corporel. En ensevelissant les corps des fidèles, l’église confirme la foi en la résurrection de la chair et veut mettre l’accent sur la grande dignité du corps humain, en tant que partie intégrante de la personne, dont le corps partage l’histoire. Il faut réduire le risque de soustraire les défunts à la prière et au souvenir de leur famille et de la communauté chrétienne et d’éviter les éventuels oublis et manques de respect qui peuvent advenir surtout après la disparition de la première génération, ainsi que des pratiques inconvenantes ou superstitieuses. »

Donc, souvenons-nous pour toujours qu’au delà des illusions, l’ADN spirituel ne se sépare jamais de l’ADN corporel et de l’histoire globale et cosmique de toute vie. 

De tout temps, entre tout ADN, sous n’importe quelle forme, il y a un flux constant de particules chargées d’énergie d’origine Divine. Ce sont ces particules, en mouvement permanent entre ciel et terre, qui nous éclairent et nous guident. Ces lumières qui s’allument et qui s’éteignent définissent la luminosité de la vie que nous projetons d’un pays à un autre, d’un cimetière à un autre, de la terre au ciel. Au final la seule réalité est que le Dieu qui EST, est auteur de toute lumière qui éclaire toute vie. Une fois arrivée à son but, toute vie a la même particularité - Sa source.

Quand, dans notre aura immédiat, Dieu éteint la lumière, le son, l’odeur, le gout et le toucher, alors, au delà de nous et de là où nous sommes, seule l’image de Dieu, LE TOUT, EST!

Entretemps, nos feus d’hier nous éclairent!
Par nos visites fréquentes et nos prières,
Gardons leur mémoire en vie dans nos cimetièresDemain, nous serons avec eux et LE TOUT, à Son image,
Vue sous une seule forme dans la même lumière !

En attendant, soyons une extension particulière 
D’un passé qui s’étend exponentiellement jusqu’à l’Éternel. 

A partir d’Adam, l’extension de notre ADN spirituel et corporel Est Ad Infinitum Similis

 Alleluia - Alleluia
Requiescat in Pace
Ad Vitam Aeternam

Merci de m’avoir appris à écouter le silence et à tant aimer l’Invisible TOUT.
En toute humilité, notre arrivée au bon jugement du TOUT est l’apogée de l’état actuel de notre humanité.

Voir: Deuxième lettre de Saint Paul apôtre aux Corinthiens 5: 9-10


Thursday, June 14, 2018

AMOUR


L’amour ne disparait jamais.
L’amour est foi et espérance.
L’amour est la vérité, la lumière et le chemin.
L’amour est l’océan de béatitudes
Qui nous submergera demain.
Avec foi et esperance, prions.
Baignons dans un océan d’amour 
Qui grandit sans cesse au-delà de l’horizon.
Laissons le vent de nos humbles et patientes prières
Nous diriger toujours plus loin devant.
Allons ensemble avec Dieu vers le firmament
De notre Père et mère.