Monday, October 01, 2018

Casuarinaceae (Filaos) et Cétacés... Rodrigues Island.



Casuarinaceae (Filaos) et Cétacés...

A Graviers... Je suis à la plage
Couché sous les filaos.
Je suis aussi dans les nuages
Flottant au dessus des filaos.
Là, où de tout en haut,
Je retrouve ma raison
Tandis que je scrute l’horizon.

Je retiens mon haleine
Je suis là pour voir des baleines.
Ces cétacés témoins géants de la création
À nos problèmes, offrent de bonnes solutions.

L’esprit qui communique avec elles dans la mer
Est-il le même esprit qui nous parle sur terre?
La où les baleines vont et sont,
Les leurs captent leurs sons.
Là où l’humain est,
Est-il satisfait?

La baleine avec son réseau Inmer net
Dépasse-t-elles l’homme et son Interre net?

Là où les baleines vont,
Sont elles avec Lui
Par leurs sens de l’ouïe?
Entendent-elles et suivent-elles 
Naturellement les appels de l’Éternel?

Là, sur la plage ou sur un nuage
J’entend Sa voix providentiel
Venant directement du ciel.
Il me dit : ‘Je Suis’.
Sa Voix 
Et Sa Voie 
Comme les baleines je suis?
Même quand Lui je ne voies!

C’est entre les brindilles de filaos
Que je discerne Son amour.
Me parle-t’IL tout haut.
Est-IL là? Est-IL réel?
Ou me joue-t-IL des tours,
Cet admirable Eternel?

Il est réel, c’est bien Lui que j’entends.
Avec Son souffle sur les brindilles de filaos,
Il joue comme sur les fils d’une guitare.
Il joue le cantique qui le précède.
Pour quand sera Son arrivée? 
Arrivera-t-Il tôt ou tard?

Qui sait quand? En paix, là où je suis, j’attends.
Son amour qui descend vers moi, de la haut,
Est le meilleur remède à tout mes maux.
Donc à Sa Volonté, volontiers, je cède
Car j’entend Son chant et Ses mots.

Alors à mon tour, je caresse les fils de ma guitare.
Son souffle suffit pour faire bouger mes doigts.
Lui, ma guitare et moi chantons Sa gloire,
A Lui qui remplit Sa création d’espoir.

Ah! A l’horizon, je vois la baleine qui souffle.
Non déçu, c’est ça que j’espérais voir.
Quand ce jet d’eau vers le ciel jaillit,
Mon espoir en Lui, n’est pas trahi.
Cette merveille m’époustoufle.

Oh! Ces jets d’eau!
Comme ils sont beau!
Sont-ils des sons de trompettes
Qui annonce la présence du Maître?
Ce spectacle, vu et entendu à l’horizon 
Quelle belle raison, à Dieu, de faire la fête!
Oh baleines! Merci pour ce superbe jeu de tête.
Vous faites la terre entière nager dans le bonheur.
Merci mon Dieu de m’avoir fait connaître cette heure!

J’imbibe tous ces embruns qui me caresse.
Ils lavent mon coeur de toute détresse.
Devant cela tout chagrin s’est tassé.
Toutes les baleines ont passées 
Je m’en vais, c’est assez.

Dans une mer d’eau salée si diluée,
Que Dieu vous gardent cétacés.
Nous, sur une terre si pollué,
Dieu, s’Il te plaît protège
La terre, Ton manège,
Au dessus duquel Tu siège.
Ne laisses pas notre ego
Devenir le triste piège
De péchés à gogo.


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